Gravure sur bois, Kn 203 IV
Jusqu'à la quatrième épreuve de la gravure, l'artiste était représentée de trois-quarts. On retrouve également cette même pose dans la dernière estampe de la série »Mort«.
Lors de la phase suivante de son travail, elle réduisit de presque de moitié la matrice d'impression, jusqu’ici haute de 40 cm, afin de mettre l'accent sur la zone du visage.
En réduisant l'image, le portrait est condensé et gagne en intensité. Surtout, la position déjà frappante de la main droite prend une tout autre importance. Elle vient de tourner la tête sur le côté, alors que sa main, qui soutenait probablement sa tête, est restée en place.
Dans un dessin, Käthe Kollwitz avait déjà simulé avec des aplats blancs et des lavis noirs sur papier sombre l’effet des lignes blanches de la gravure sur bois.
Käthe Kollwitz, Autoportrait, profil gauche, 1924, pinceau en blanc opaque, lavis noir sur papier vert foncé, NT 1001
Käthe Kollwitz, Autoportrait, 1924, gravure sur bois, Kn 203 VI b