J’ai décidé encore une fois – pour la 3e fois – de reprendre le même thème et j’ai dit à Hans il y a quelques jours: Finalement, ce sera mon testament: ›Les graines de semence ne doivent pas être moulues‹. [...] J’ai donc encore fait un dessin sur le même thème: Des garçons, de vrais petits Berlinois, tels de jeunes chevaux piaffant d’impatience qui sont retenus par une femme. La femme (une vieille femme) les a mis sous son manteau, elle les enveloppe de ses bras, de ses mains avec force et autorité. ›Les graines de semence ne doivent pas être moulues.‹ «
Käthe Kollwitz, Journal, décembre 1941